YI JIN JING
La légende attribue l'invention de cette méthode à Boddhidharma; ce moine bouddhiste indien arriva en Chine au début du V° siècle ap JC. Lorsqu'il se rendit au monastère de Shaolin, voyant l'état d'affaiblissement des moines dû à la pratique prolongée de la méditation assise, il conçut un ensemble d' exercices de renforcement du corps qu'il nomma Yi Jin Jing.
La pratique du Yi Jin Jing vise à renforcer et assouplir les tendons, les muscles et les ligaments tout en favorisant la circulation du sang et de l'énergie.Les séquences alternent mouvements (étirements) et pauses courtes (de une à trois respirations), facilitant ainsi le ressourcement et la présence au corps et à soi-même. Ainsi le corps se nettoie et se renforce, et l'esprit se calme et s'éclaircit.
Elle exerce une influence réelle sur la prévention et l'amélioration de maladies chroniques telles que neurasthénie, gastrite aiguë, maladies des systèmes respiratoire et cardiovasculaire, atrophie musculaire des personnes âgées, pathologies des vertèbres, etc…
La forme enseignée dans l'école de qigong Xin Fa provient du monastère de Shaolin et a été transmise en Europe par Andréas Beskow surnommé le "Moine Blanc de Shaolin"; c'est une des plus complètes; elle se décompose en 9 séries de mouvements et dure environ 30 minutes. Le déroulement de la forme entière n'est pas obligatoire et chaque séance personnelle peut varier en fonction du temps disponible et des besoins du moment.
2° série du Yi Jin Jing